Délirant
Rêves, réalité(s), délires, fantasmes, inventions – couplés à des causalités réelles et irréelles, réfléchissant à son propre état dans le délire comateux et éveillé, en grande partie dans le domaine de la mort imminente, il en résulte un thriller d’un genre particulier, dont la longueur est plutôt, voire uniquement, due à l’endurance héroïque du protagoniste qu’à l’effort de l’auteur, qui écrit de manière biographique, de former des phrases particulièrement longues. Cela ne fonctionnerait pas non plus pour l’histoire. De nombreux contenus, mais pas tous, loin de là, sont liés par un rapport de cause à effet. Des éléments de l’existentialisme et de l’expressionnisme se sont toujours permis, à l’intérieur de la chronologie, d’intervenir massivement dans le flux et la dynamique de l’histoire.
Comme dans tout thriller d’espionnage exagéré, notre protagoniste sauvera le monde après avoir découvert des complots politiques et capitalistes, en négociant physiquement et dans le discours avec la partie adverse et des observateurs neutres pour se sacrifier afin de sauver le monde. Une histoire de camisoles de force, de transports souterrains d’armements, de gigantesques porte-avions timariens qui ne portent pas d’avions mais sont des villes flottantes. Il n’y a pas de longues courses-poursuites mais toujours de courts passages de bifurcation et d’évaluation des dangers qui découlent du choix de la route.
Le livre est un reflet de la folie et un thriller chargé d’imagination, qui décrit avec des mots simples, des personnes, des choses, des lieux et des actions abstraites qui martyrisent l’esprit et l’horizon de l’expérience.
“Abgefahren” est le titre provisoire du livre à paraître en 2024. Le titre définitif n’est évidemment pas encore fixé. Il pourrait aussi s’intituler : “Delirium – Agent encore après le réveil”. L’idée de la couverture du livre n’exprime pour l’instant que le volume et le penchant pour le fragmentaire, dans une vision globalisée.
Une maison d’édition est recherchée pour la version imprimée du livre. Les droits d’exploitation numérique restent, en l’état actuel, chez MORA. Cela s’explique aussi par le fait que la matière est si “délirante” qu’il ne semble pas absurde de transposer effectivement les mondes dans un jeu AAA en 3D. Imbattable.